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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 19:56
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Réforme du décret de février 2007 : levée de boucliers des professionnels contre le projet Morano.

Le collectif "Pas de bébés à la consigne", qui réunit une trentaine de syndicats et associations familiales et professionnelles de la petite enfance continue de se mobiliser contre le projet de décret réformant le décret du 20 février 2007 relatif aux établissements d’accueil des jeunes enfants (EAJE). Le texte, ayant reçu un avis favorable de la Cnaf le 2 février dernier, est sur le point d’être publié par le gouvernement.

Le collectif a organisé une journée d’action et de grève, le 17 février 2010, pour dénoncer le projet de réforme, qui aboutirait, selon lui, à une « dégradation » de la qualité de l’accueil et à une « marchandisation » des crèches au détriment de leurs missions d’éveil. Des centaines d’établissements d’accueil de la petite enfance ont été fermés sur tout le territoire et près de 2000 professionnels et parents ont manifesté, aux abords de l’hôtel Matignon, à l’appel du collectif

Hausse du taux d’accueil en « surnombre »
Les professionnels s’opposent à la baisse projetée de 50 à 40% du seuil minimal obligatoire de personnel « qualifié » (puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, infirmiers ou psychomotriciens) auprès des enfants, dans les établissements d’accueil des moins de 6 ans.
Autre cible de leur colère : l’augmentation projetée du taux d’accueil d’enfants en « surnombre » que les crèches pourraient accueillir, c’est-à-dire au-delà de sa capacité autorisée.

Pour le collectif « Pas de bébés à la consigne », « le but du gouvernement est, avec moins de moyens, de donner l’illusion qu’il y a plus de places » dans les crèches. Le projet de décret « ouvre la voie à une déprofessionnalisation de la filière et brade les conditions d’accueil de nos enfants », a souligné Noëlle Buton, présidente de la Fédération nationale des associations pour la petite enfance qui regroupe 400 associations gérant plus de 5.000 berceaux.

Absence de taux d’encadrement dans les jardins d’éveil
Le collectif estime que les dispositions du décret « porteront atteinte à la qualité d’accueil des bébés et aux conditions de travail des personnels des crèches, des haltes-jeux…, notamment :

  • en diminuant le nombre des professionnels les plus qualifiés (éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture) ;
  • en portant la capacité d’accueil en surnombre jusqu’à 20% de l’effectif habituel d’enfants dans les EAJE de plus de 40 places ;
  • et en prévoyant que les directrices-adjointes consacrent 25% de leur temps de travail auprès des enfants ».

Le collectif s’insurge également contre l’absence de taux d’encadrement des jeunes enfants de 2-3 ans dans les jardins d’éveil, qui sont en cours d’expérimentation. Cela signifierait, selon lui, qu’ils « pourront accueillir des enfants de 2 à 3 ans avec un adulte s’occupant de 12 enfants voire plus, alors que ce taux est d’un adulte pour 8 enfants du même âge en crèche ».

Non au « crèches low cost »
Ces mesures prévues dans le nouveau décret « rejoignent d’autres régressions en cours, s’insurge le collectif, comme la réduction de 60 à 30 heures du temps de formation initiale des assistantes maternelles agréées qui accueillent les enfants à leur domicile. Ou comme la suppression de milliers de postes d’enseignants et la fermeture de classes de tout-petits en école maternelle.

Par ailleurs, il dénonce la proposition de loi, en cours d’examen au Parlement, visant à la création des maisons des assistantes maternelles qui seront « en réalité des « crèches low cost », sans règle de fonctionnement et exposant les professionnel(le)s à de graves problèmes de responsabilité ».

Autre critique formulée : la transposition de la directive européenne « services » dans le droit français qui vise à inclure le secteur de l’accueil des jeunes enfants dans le champ concurrentiel, ce qui « ouvrirait la porte à la déréglementation totale de l’accueil collectif et à la suppression des subventions publiques aux établissements ».

Demande d’un « plan ambitieux de formation des professionnels »
Le collectif « Pas de bébés à la consigne » demande le retrait de toutes ces mesures « qui dégradent la qualité de l’accueil dans les EAJE ». Il appelle les parents, les professionnels de la petite enfance, de l’éducation et les élus à refuser les modifications du décret sur l’accueil collectif.
Dans la foulée, il demande l’ouverture de négociations avec l’ensemble des acteurs de l’accueil de la petite enfance (organisations professionnelles et familiales, syndicats). Le collectif souhaite notamment obtenir la mise en place d’un « plan ambitieux de formation des professionnels de la petite enfance au lieu du « plan métier » très insuffisant du gouvernement (il manque 400 000 places d’accueil) ».

Face à la mobilisation actuelle, « le gouvernement répond aux abonnés absents », affirme le collectif qui indique que trois courriers adressés à Nadine Morano et Luc Chatel depuis octobre pour demander une rencontre, sont restés sans réponse.
Le collectif appelle les parents et les professionnels de tout le secteur de la petite enfance à intensifier la mobilisation, notamment en signant la carte pétition en ligne sur le site du collectif.

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 20:20

Les crèches d'Asnières-sur-Seine fermées, le personnel communal fortement mobilisé démontre son attachement à un service de qualité et son implication auprès de nos enfants.

La CFDT demande la création d'un protocole local pour la petite enfance. Nos élus doivent se positionner et garantir à tous les parents, actuels et à venir, un service à la hauteur de leurs espérances.
Nos enfants ne sont pas des marchandises Monsieur Sarkozy. 
Nous souhaitons la mobilisation de tous les parents.   

Le problème, c'est que le gouvernement a promis de créer 200 000 places d’accueil supplémentaires pour les jeunes enfants.
Pour y parvenir, des modifications du décret portant sur les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) devraient avoir lieu. Une décision qui inquiète le collectif Pas de bébés à la consigne, d’autant que le conseil d’administration de la Cnaf, invité à rendre son avis sur la question, a donné un avis favorable au gouvernement.

Le projet de décret, présenté début février au conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), permet d’abord d’abaisser le taux d’encadrement minimal par des professionnels dans les crèches. Il prévoit de passer de 50% à 40% le seuil minimal obligatoire de présence de professionnels de la petite enfance (auxiliaires de puériculture, éducatrices de jeunes enfants, puéricultrices) dans les établissements d’accueil de moins de six ans, selon les syndicats.

Ensuite, le texte envisage d’augmenter le nombre d’enfants par crèche en accueillant les enfants en “surnombre” : de 10% dans les établissements de 20 places, 15% dans ceux de 21 à 40 places et 20% pour les crèches de plus de 40 places.

Pour les syndicats, cette politique n’est rien d’autre qu’un cache-misère face au manque de places en crèche, criant partout et surtout dans les grandes villes.
Elle permet d’éviter de construire de nouveaux établissements et de ne
pas embaucher de personnel qualifié.


Une petite vidéo pour le fun avec Eric comme apprenti caméraman qui promet de faire "encore mieux" la prochaine fois  Même Georges Lucas (réalisateur de star wars) a "un jour" commencé son oeuvre par un petit film.


http://www.emoticone-max.com/emoticones/grand_3d/Rire-et-Larme/139.gifManifestation contre le projet de loi Morano. grisaille et pluie, mais bonne ambiance assurée.


manif pas de bébés à la consigne le 17 février 2010 matignon
par angekemar
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 18:53

Le sommet social de l'Elysée accouche...
d'un appel à la mobilisation générale
le 23 mars 2010



Nicolas Sarkozy, en arrière-plan, alors que les leaders syndicaux quittent le sommet social 

Si le chef de l’Etat n’a jusque-là pas dévoilé ses intentions, plusieurs ministres ont suggéré les deux pistes privilégiées par le gouvernement: le recul de l’âge légal de départ en retraite ou/et l’allongement de la durée d’activité.
Deux options auxquelles s’opposent d’ores-et-déjà les syndicats.

Les syndicats craignaient une procédure accélérée du gouvernement pour boucler une réforme à hauts risques avant l’été. Dès l’ouverture du sommet, Nicolas Sarkozy a tenté de les rassurer, écartant d’emblée l’adoption d’un projet de loi «par le Parlement en juillet», scénario qui avait «fuité» dans la presse ces derniers jours. Ce sera pour septembre, ont ensuite précisé plusieurs dirigeants syndicaux à l’issue du sommet.

Selon le calendrier proposé par le chef de l’Etat, les discussions commenceraient «début avril», après la publication du rapport du Conseil d’orientation des retraites (Cor), pour se prolonger «tout le temps nécessaire pour dialoguer». Et Sarkozy de souhaiter «un débat approfondi, qui ne s’enlise pas, qui ne s’éternise pas mais qui prendra le temps qu’il faut».
Sur la question de la pénibilité, la concertation sera lancée «en parallèle».

Autres éléments d’agenda : un point devrait être fait en avril - en tout cas pas avant la mobilisation des syndicats - sur les mesures prises l’année dernière pour faire face à la crise (chômage partiel, contrat de transition professionnel, zéro charge dans les TPE…). Certaines mesures pourraient être abrogées, d’autres pérennisées. Le problème des fins de droits à l’assurance chômage ferait, lui, l’objet d’un dispositif financé conjointement par l’Unédic et l’État.

Un timing qui ne convainc qu’à moitié les syndicats,
soucieux d’éviter une «mascarade de concertation»:Bernard Thibault (CGT) et François Chérèque (CFDT) avaient demandé que le débat se déroule «sur l’ensemble de l’année». Selon Thibault, «les choses vont tout de même aller relativement rapidement». «C’est quand même un calendrier assez restreint»,a déploré Chérèque.

Les derniers sondages, qui indiquent tous un refus de l’allongement de la durée de cotisation ou du report de l’âge légal par près de deux tiers des Français.
Peut-être une réforme plus ambitieuse que ces deux seuls paramètres est-elle envisagée, qui nécessite alors de prendre plus de temps.

Photos et textes tirés de Libération.fr

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 15:51

police-munic.jpgCe que la Loppsi prévoit pour les collectivités locales

LOPPSI
=
Loi d'orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure

Police municipale, vidéosurveillance, partenariat local… Le texte adopté le 16 février par les députés comporte de nombreuses dispositions intéressant les collectivités.

Fourre-tout, ce texte vise à déterminer les moyens alloués aux forces de sécurité mais aussi à la lutte contre certaines formes de délinquance (cybercriminalité, hooliganisme, insécurité routière…).
Il met également l’accent sur la mobilisation des acteurs locaux, au premier rang desquels les maires, « facteur de réussite fondamental ». De nombreuses dispositions concernent d’ailleurs directement les collectivités locales.

Débattu à quelques semaines des élections régionales, ce projet de loi, en discussion tout au long de la semaine dernière à l’Assemblée, a été longuement combattu par l’opposition de gauche.

 
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, se réjouit de cette adoption et « souhaite que le projet de loi puisse être examiné au Sénat dans les meilleurs délais, pour que cette réforme entre en vigueur dès l’été ».

Les dispositions intéressant les collectivités locales

Vidéosurveillance / Vidéoprotection
Le mot « vidéosurveillance » est remplacé par le mot « vidéoprotection » dans tous les textes législatifs et réglementaires.
L’installation d’un système de vidéosurveillance peut désormais être justifiée par les finalités de prévention des risques naturels ou technologiques, et de régulation des flux de transport.

En outre, la finalité existante de « prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des lieux particulièrement exposés à des risques d’agression » est complétée par « des lieux particulièrement exposés à des risques d’agression, de vol, de trafic de stupéfiants ou de trafics illicites ».

Toute personne morale peut désormais mettre en œuvre, sur la voie publique, une système de vidéoprotection aux fins d’assurer la protection des abords de leurs bâtiments et installations, dans des lieux exposés aux actes de terrorisme ou à des risques d’agression ou de vol.
Le maire doit toutefois en être informé.

Le préfet peut se substituer au maire récalcitrant pour installer un système de vidéosurveillance aux fins de prévention d’actes de terrorisme et de protection des abords des installations d’importance vitale.

Les collectivités peuvent désormais déléguer le visionnage de la vidéosurveillance à des opérateurs privés. Une convention agréée par le préfet devra toutefois être établie. En outre, les opérateurs ne pourront visionner que le flux d’image « en direct », pas les enregistrements.

Le contrôle de la vidéosurveillance revient à la Commission nationale de vidéoprotection.

Couvre feu pour mineurs

Les préfets ont la possibilité d’instaurer un couvre feu pour les mineurs non accompagnés de 13 ans entre 23h et 06h.

Le président du conseil général peut proposer un contrat de responsabilité parentale aux parents d’un mineur de 13 ans ayant contrevenu au couvre feu. Désormais informé par le procureur de la république des suites données aux infractions commises par un mineur, le président du conseil général peut proposer un contrat de responsabilité parentale aux familles d’un mineur condamné pénalement.


Partenariat local

Le maire peut passer une convention avec l’Etat ou toute autre personne morale intéressée, comme l’Education nationale ou le Parquet pour mettre en œuvre des actions de prévention de la délinquance. Ce, afin de sortir le maire de l’arbitraire lors de prise de décisions jugées complexes.

Les modalités d’échange d’informations au sein d’un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance doivent être inscrites dans un règlement intérieur.
Les régions peuvent conclure, avec l’État, des conventions visant à mener des actions de prévention de la délinquance.


Infractions et délits

Les sanctions pénales sont aggravées notamment à l’égard des « chauffards ».
De nouveaux délits sont créés et visent notamment la « vente à la sauvette » ou encore « la distribution d’argent à des fins publicitaires sur la voie publique »
Le trouble de la tranquillité du voisinage est, dans certains cas, puni d’une amende prévue pour les contraventions de 5è classe.


Police municipale

Les policiers municipaux peuvent désormais procéder au dépistage de l’alcoolémie, à titre préventif, sous l’autorité d’un officier de police judiciaire. En cas de tests positifs, ils sont habilités à retenir, à titre conservatoire, le permis de conduire du conducteur.

Les policiers municipaux peuvent désormais procéder au contrôle d’identité, sous l’autorité d’un officier de police judiciaire.
Les directeurs de police municipale comportant plus de 40 agents se voient conférer la qualité d’agents de police judiciaire.

L’obligation faite aux policiers municipaux mutés d’une commune à l’autre de renouveler l’agrément et l’assermentation est supprimée.
Les policiers municipaux sont autorisés à procéder à la fouille des effets personnels des spectateurs dès lors qu’un événement regroupe plus de 300 personnes.

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 09:36

Jean Ferrat
(Jean Tenenbaum) (26 décembre 1930 à Vaucresson, Hauts-de-Seine) est un écrivain-parolier, musicien-compositeur et chanteur-interprète français.

Dernier de quatre enfants d'une famille juive modeste qui s'installe à Versailles en 1935, il poursuit ses études au Collège Jules Ferry. Durant la guerre, son père est déporté par les nazis et meurt à Auschwitz. Il doit donc quitter le lycée pour travailler afin d'aider financièrement sa famille. Déjà, à cette époque, il est attiré par la musique et le théâtre.

Au début des années 1950, il entre dans une troupe de théâtre, compose quelques chansons et joue de la guitare dans un orchestre de jazz. Il passe sans grand succès quelques auditions, fait des passages au cabaret sous le nom de Jean Laroche, et, ne se décourageant pas, décide de se consacrer exclusivement à la musique. Ainsi en 1956, il met en musique Les yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il est un admirateur. C'est André Claveau, alors en vogue, qui interprète la chanson et apporte à Jean Ferrat un peu de notoriété. Il se produit alors au cabaret parisien La Colombe de Michel Valette, en première partie de Guy Béart.

Lire la suite sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ferrat


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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 19:41



Pour la CFDT, pas d’accueil de la petite enfance au rabais !


La CFDT soutient le collectif "Pas de Bébé à la consigne" par sa présence au

grand rassemblement du mercredi 17 février de 10h00 à
12h00 devant Matignon (Mt rue du Bac / Varenne
)

De nombreuses crèches de Fontenay-aux-Roses, d'Issy-les-Moulineaux, de
Chaville... sont d'ores et déjà portes closes.


Un préavis de grève a été déposé au niveau national, couvrant
ainsi tous les agents. Mais réussir à rassembler un maximum de
manifestants devant Matignon aurait un impact considérable, alors
rendez-vous à 10h sous le drapeau de la CFDT! 

-o-o-o-o-o-o-o-

Le projet de modification des conditions d’accueil de la petite enfance par Nadine Morano met le feu aux poudres. En effet, on assiste à une réelle tentative d’assouplissement des normes considérées comme un obstacle à l’augmentation de l’offre d’accueil

 

La CFDT désapprouve ce projet car > il diminue le nombre de personnels qualifiés > il augmente le nombre d’enfants confiés > il baisse la qualification des directeurs > il fait disparaître le projet éducatif des lieux d’accueil.

 

La CFDT juge ces modifications dangereuses pour les personnels car > elles portent atteinte au travail fait pour améliorer les qualifications de ces professionnels > elles portent atteinte aux conditions de travail des personnels des crèches et des assistantes maternelles > elles déqualifient ces agents en diminuant leur formation > elles empêchent toute amélioration salariale d’agents aux rémunérations faibles et irrégulières.

 

La CFDT a une autre vision de la politique de la petite enfance > la petite enfance ne saurait être un service comme un autre > la garde des enfants nécessite des agents formés et motivés > les enfants ont besoin d’être suivis au sein d’équipe de professionnels > les parents doivent avoir la garantie d’un service de garde de qualité.

 

Ce n’est pas parce que le secteur de la petite enfance présente un réel besoin de développement et un fort potentiel d’emploi qu’on pourrait accepter une dégradation des conditions de travail des agents et par là même une dégradation des conditions d’accueil et de sécurité des jeunes enfants.

 

La CFDT considère que nos enfants méritent d’être accueillis dans de bonnes conditions et ces, quels que soient les revenus des parents ou leurs lieux de vie, qu’il se situe en zone urbaine ou rurale.

 

C’est pourquoi la CFDT refuse toute application de la «directive service» au secteur de la petite enfance, qui ne peut être considéré comme un secteur marchand soumis aux règles de la concurrence !


 

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 21:03

imagesclown.jpg...
On entend tellement de contres vérités, d'idées toutes faites sur la fonction publique et les fonctionnaires, débitées ça et là par de tristes clowns qui s'expriment en lettre "Capital".
 
Chers collègues, écoutons sereinement ceux qui maîtrisent plutôt que ceux qui méprisent.
Jean marc LE BARS
 
Interview de François Deluga, président du CNFPT
par lagazettefr




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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 21:01

 la-gazette.jpg

Le gouvernement devrait adresser "d'ici la fin février" aux principales organisations syndicales représentatives de la fonction publique d'Etat un projet d'accord-cadre sur l'intéressement collectif qui prévoit le versement d'une prime aux services ayant fait le plus preuve d'effort collectif.

Cet accord-cadre, négocié depuis le printemps 2009, a vocation à être appliqué d’abord à la fonction publique d’Etat, avant d’être transposé à la fonction publique hospitalière puis à la territoriale, touchant ainsi potentiellement à terme les 5 millions de fonctionnaires français.

Le rapport de Michel Diefenbacher sur l’intéressement collectif dans la fonction publique, rendu public en mai 2009 était venu marquer, début mail 2009,  le début de négociations entre le gouvernement et les quatre principales organisations syndicales  (Unsa, CFDT, CGC, CFTC).

Le rapport propose un système binaire (objectif atteint ou pas), avec un montant moyen de 300 euros par agent comme « base de réflexion ». Mais l’accord-cadre ne précise pas de montant, déplore Brigitte Jumel, secrétaire générale des fonctionnaires CFDT.

« Lorsque l’intéressement sera entré dans les mœurs, il sera possible » de passer « à un système plus sophistiqué », avait jugé le rapport, en plaidant pour un versement à « une partie restreinte de la population (le quart des agents par exemple) pour « créer une émulation entre les services et rendre possible une rotation des bénéficiaires ».

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 08:02

 cig-bip.jpg

Revue de presse Centre de gestion de la petite couronne

 



RECRUTEMENT

CESSATION DE FONCTION

Les mouvements de personnel territoriaux en 2007.

Synthèse, n°29, janvier 2010.- 4 p.

L’exploitation statistique des bilans sociaux montre, en 2007, une hausse des recrutements dans les collectivités locales de 11,1 % contre 8,2 % en 2005. Cette augmentation est principalement due à l’arrivée des personnels TOS (techniciens, ouvriers et de service) dans les départements et les régions.

Les non titulaires représentent plus d’un tiers du total des recrutements, leur embauche étant en recul pour les catégories C et variable selon les cadres d’emplois et emplois. Le recrutement par concours et la mutation sont plus fréquents pour les catégories A et B que pour la catégorie C.

Le taux de départ est en faible augmentation. Les motifs en sont principalement la mise à la retraite à 40,5 % et la mutation à 23 % pour les titulaires, la fin de contrat à 77,8 % et la démission à 14,4 % pour les non titulaires.

 

 

NOTATION

Le CSFPT examine le décret instaurant l’entretien professionnel sans notation dans la territoriale.

Localtis.info, février 2010.- 1 p.

Un projet de décret, examiné par le CSFPT le 3 février, vise à instituer l’entretien professionnel dans les collectivités territoriales. Remplaçant la notation pour les collectivités volontaires, il abordera les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés, devrait permettre d’évaluer la manière de servir, les capacités d’encadrement et les perspectives d’évolution de l’agent, porter sur les acquis de l’expérience et les besoins de formation et servir de base aux avancements de grade.

 

 

FILIERE POLICE MUNICIPALE

Le FA-FPT demande un moratoire sur la police municipale.

Localtis.info, février 2010.- 1 p.

L’ensemble des organisations syndicales présentes lors des discussions du 20 janvier avec le secrétaire d’Etat chargé des collectivités, déplorent l’absence de volet social dans le protocole d’accord qui leur a été proposé. Ce protocole prévoit, notamment la fusion des cadres d’emplois des gardes champêtres et des policiers municipaux, l’augmentation du nombre des directeurs, des dispositions concernant l’uniforme des agents de surveillance de la voie publique, l’amélioration de la formation et la création d’une médaille d’honneur.

Par ailleurs, un amendement au projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure prévoit d’attribuer la qualité d’agent de police judiciaire aux directeurs de police municipale.

 

 

CADRE D’EMPLOIS / Catégorie C

Avancement de grade en catégorie C : faites vos comptes.

La Semaine juridique – Administrations et collectivités territoriales, n°4, 25 janvier 2010, pp. 5-6.

Le décret n°2009-1711 du 29 décembre 2009 corrige les effets de certaines dispositions des accords Jacob de 2006, en particulier, ceux relatifs à l’avancement de grade en restaurant l’avancement au choix dont la portée est limitée par l’instauration de quotas qui se cumulent aux ratios.

 

 

RETRAITE

Le gouvernement remet en question le calcul des retraites des fonctionnaires.

Les Echos, 1er février 2010, p. 3.

Le déficit des régimes de retraite pourrait atteindre 100 milliards d’euros  par an en 2050. Le premier ministre a confirmé le 30 janvier dans un entretien au « Figaro », qu’il comptait modifier le dispositif de calcul des retraites des fonctionnaires sur les six derniers mois de salaire en prenant en compte le fait de la non intégration des primes dans ce calcul, a laissé entendre qu’il faudrait augmenter l’âge de départ en retraite et n’a pas exclu une hausse des cotisations.

 

 

STAGIAIRE ETUDIANT

L’accueil d’étudiants stagiaires dans les collectivités en 10 questions.

La gazette des communes, n°5, 1er février 2010, pp. 62-63.

Cet article détaille l’ensemble des règles qui s’appliquent aux stages accomplis par les étudiants dans les collectivités concernant la convention, la durée, l’attestation de stage, la prise en charge des frais et la rémunération ou gratification éventuelle.

 

 

FILIERE POLICE MUNICIPALE

Le projet de loi sur la sécurité intérieure instaure le couvre-feu pour les mineurs.

Le Monde, 29 janvier 2010, p. 10.

Le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure a été examiné mercredi 27 janvier par la commission des lois de l’Assemblée nationale. Le texte prévoit, notamment, de conférer la qualité d’agent de police judiciaire aux directeurs de police municipale de plus de 40 agents et d’autoriser les policiers municipaux à contrôler l’identité des personnes ayant commis un crime ou une infraction, à procéder aux dépistages d’alcoolémie et à fouiller les sacs lors des rassemblements de plus de 300 personnes.

 

 

HYGIENE ET SECURITE

PROTECTION CONTRE LES ATTAQUES ET MENACES DE TIERS

Premier projet d’accord patronal sur le harcèlement et la violence au travail.

Liaisons sociales, 27 janvier 2010.

Le patronat a remis aux organisations syndicales son premier projet d’accord visant à transposer l’accord européen et qui servira de base de travail pour une prochaine négociation le 26 janvier 2010.

Le texte définit le harcèlement et la violence au travail comme étant liés aux comportements inacceptables d’un ou plusieurs individus dans un contexte d’environnement de travail hostile et entrainant menaces, abus et humiliations répétées et délibérées. Il détermine aussi la liste des actions de prévention, d’identification et de gestion à entreprendre et les sanctions applicables aux auteurs de harcèlement et de violence.

 

 

CONGES DE MALADIE / Contrôle médical

Expérimentation du contrôle des arrêts maladie des fonctionnaires par l’assurance-maladie : une réforme vide de sens.

La Semaine juridique – Administrations et collectivités territoriales, n°3, 18 janvier 2010, pp. 37-39.

Une note commente les dispositions de la loi n°2009-1646 du 24 décembre 2009 de financement de la sécurité sociale pour 2010 relative à l’expérimentation du contrôle des arrêts pour maladie des fonctionnaires par les caisses d’assurance maladie, ces dispositions étant reproduites. Elle fait le point sur les arguments avancés pour justifier cette réforme, sur son contenu qui prévoit la passation de conventions dans la fonction publique territoriale, le contrôle portant sur les arrêts et le respect des heures de sortie autorisées, sur l’harmonisation des règles régissant le secteur privé et le secteur public et remarque que la loi n°2007-1786 du 19 décembre 2007 a permis de suspendre les indemnités journalières d’ un assuré sur le seul fondement d’un contrôle exercé par un médecin diligenté par l’employeur.

 

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 18:59

jurisprudence-copie-1.jpgPour tous les collègues, de la CFDT, en charge d'une activité syndicale.

OBLIGATION DE RESERVE  / DISCRETION PROFESSIONNELLE  / DROIT SYNDICAL



Cour administrative d’appel de Bordeaux, 2 juin 2009, Région Réunion, req. n°08BX02082.

 

Est illégale la sanction d’exclusion temporaire de fonctions pour une durée de trois jours à l’encontre d’un agent qui a utilisé la messagerie professionnelle pour donner son point de vue personnel sur les conditions de notation, évaluation et avancement au sein de sa collectivité.
En effet, si le courriel adressé par cet agent critique de manière vive et parfois polémique la façon dont sont évalués, notés et promus les agents du service par les autorités qui en ont la charge, il ne comporte ni propos injurieux ni attaques personnelles mettant en cause ses supérieurs hiérarchiques ou les élus ; que, dès lors, ce courriel ne peut être regardé comme contrevenant à l’obligation de réserve qui s’impose même dans le cadre d’une
activité syndicale ou au respect dont doit faire preuve un agent à l’égard de ses supérieurs hiérarchiques et des élus.



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