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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 09:52

 


Définition et principe 

La grève est une cessation collective et concertée du travail destinée à appuyer des revendications professionnelles. 

Le droit de grève est reconnu aux fonctionnaires et agents non titulaires. 

A savoir : certaines formes de grève sont interdites :  

·                         les grèves "du zèle" (consistant à appliquer minutieusement toutes les consignes de travail et à exécuter avec un perfectionnisme exagéré les tâches confiées), perlées ou tournantes (consistant à cesser le travail par intermittence ou roulement) en vue de ralentir le travail et désorganiser le service, 

·                         les grèves à caractère purement politique.

 

 

Dérogations 

Privation du droit de grève 

Certaines catégories de personnels ne disposent pas du droit de grève ; ce sont : 

·                         les personnels de police, 

·                         les membres des compagnies républicaines de sécurité (CRS), 

·                         les personnels des services extérieurs de l'administration pénitentiaire, 

·                         les magistrats judiciaires, 

·                         les personnels des transmissions du Ministère de l'Intérieur, 

·                         les militaires. 

 

Service minimum 

Certaines catégories de personnel ont l'obligation d'assurer, même en période de grève, un service minimum ; cela concerne, par exemple, les agents hospitaliers et les agents de la navigation aérienne. 

Dans les écoles maternelles et élémentaires, si l'enseignant est absent, un service d'accueil des élèves   doit être mis en place par la commune ou les services de l'éducation nationale.  

 

Réquisition 

Certains personnels peuvent être réquisitionnés en cas de grève portant gravement atteinte à la continuité du service public ou aux besoins de la population. 

La réquisition doit être motivée et peut faire l'objet d'un recours devant le juge administratif. 

De même, certains agents peuvent être tenus de rester à leur poste en fonction de responsabilités particulières (notamment certains personnels d'encadrement supérieur ou participant directement à l'action gouvernementale). 

 

Conditions d'exercice du droit de grève 

Toute grève doit être précédée d'un préavis de la part d'une organisation syndicale représentative au niveau national dans la catégorie professionnelle ou l'administration concernée. 

Il doit être remis à l'autorité hiérarchique au moins 5 jours francs avant le déclenchement de la grève et préciser clairement le lieu, la date et l'heure du début de la grève, sa durée envisagée et ses motifs. 

S'il n'est pas respecté, l'administration peut prendre des sanctions disciplinaires à l'encontre des agents grévistes. 

Pendant la durée du préavis, les parties intéressées sont tenues de négocier. 

Dans les établissements scolaires du 1er degré (écoles maternelles et primaires), les préavis de grève ne peuvent être déposés qu'à l'issue de négociations préalables entre l'Etat et les organisations syndicales représentatives des personnels enseignants. 

 

Effets de la grève 

La grève donne lieu à une retenue sur l'ensemble de la rémunération à l'exclusion des avantages familiaux et des indemnités représentatives de logement qui sont maintenues intégralement. 

Une grève d'une durée inférieure à une journée entraîne une retenue égale au trentième de la rémunération mensuelle pour les fonctionnaires de l'Etat et de ses établissements publics administratifs (règle du "trentième indivisible"). 

Dans les fonctions publiques territoriale et hospitalière, la retenue sur salaire est strictement proportionnelle à la durée de la grève. 

Les cotisations sociales et retraite sont prélevées sur la base de la rémunération effectivement versée, compte-tenu des déductions opérées. 

Les périodes de grève ne sont pas prises en compte pour la calcul des droits à la retraite ; elles sont en revanche sans effet sur les droits à avancement. 

 

Pour toute information, s'adresser : 

·                         à la direction du personnel de son administration, 

·                         aux représentants du personnel,

·                         aux organisations syndicales 

 

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 09:22

Selon des intérêts très particuliers, le service minimum est soit un moyen de casser une grève (si bien que l’on ne se rend plus compte qu’il y a une grève signé N.Sarkozy), soit un devoir pour assurer une continuité de service public.

 

Quoi qu’il en soit, il serait de bon ton de ne pas tirer sur l’ambulance en faisant porter la responsabilité des petits soucis de mise en œuvre aux agents qui assurent le service minimum.

 

Nous pensons qu’un petit signe de reconnaissance, envers les éducateurs sportifs et les animateurs qui assument l’organisation du service est un minimum !

 

Nous en profitons pour saluer nos 4 collègues coordinateurs et tous les directeurs de centres de loisirs qui font tourner le Service enfance et loisirs depuis le départ du Directeur du Service (non remplacé) et de son adjointe (congé maternité).

 

Peut-être est-il prévu de leur allouer une prime exceptionnelle ?


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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 19:47


Pour répondre à un commentaire

 

Lors du dernier congrès départemental de la CFDT, la délégation qui représentait la section CFDT d’Asnières-sur-Seine affirmait, sans équivoque, que notre organisation syndicale devait porter une attention prioritaire au problème du logement social. Notre raisonnement trouve ses sources dans les relais d’informations que sont les médias, mais aussi dans la vie courante et tout naturellement dans notre environnement professionnel.

Notre section CFDT Interco d’Asnières-sur-Seine s’est interrogée sur la politique municipale en matière de logement pour le personnel communal et a interpellé à plusieurs reprises notre Maire, Monsieur Sébastien PIETRASANTA, sur le sujet.

La réponse est toujours la même, la municipalité ne dispose pas d’un parc suffisant pour répondre à la demande.

Si nous sommes en mesure de comprendre que la situation présente n’est pas favorable, nous rappelons qu’il n’y a pas de fatalité et que rien n’empêche nos élus de mettre en œuvre une politique qui favorise l’accès aux logements pour les employés municipaux.

 

Il n’est pas interdit de se pencher sur les priorités de nos voisins, socialistes, de la ville de Clichy la Garenne.

 

Extrait du site officiel de la ville de Clichy :

Solidarités : le logement social : Attribution des logements sociaux

 

Lien internet

http://www.ville-clichy.fr/?Rub=157

 

Qui est prioritaire ? 

- Les ménages démunis
      - ceux comportant des personnes handicapées ou à mobilité réduite
      - ceux occupant des logements ayant fait l’objet de procédures de péril ou d’insalubrité
-Les jeunes ménages
-Les ménages dont la demande est ancienne
-Les personnes mal logées reprenant une activité après une période de chômage de longue durée
-
Le personnel communal. 

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 17:40



Vous êtes agent titulaire

Vous êtes devenu inapte à exercer vos fonctions suite à une altération de vos conditions physiques.

Vous pouvez bénéficier d'un reclassement dans un autre corps ou cadre d'emplois d'un niveau égal ou inférieur (voire supérieur dans certains cas).

Le reclassement peut être provisoire ou définitif.

Procédure de reclassement

Si vous ne pouvez plus exercer votre emploi, mais pouvez assurer un autre emploi dans le même grade, le changement d'affectation est décidé par l'administration, après avis du comité médical ou du médecin de prévention.

Vous ne pouvez plus assurer un emploi correspondant à votre grade

L'administration doit, après avis du comité médical, vous inviter à faire une demande de reclassement dans un emploi d'un autre corps de niveau équivalent ou inférieur.

Plusieurs emplois doivent vous être proposés. En cas d'impossibilité, la décision de l'administration doit être motivée.

Durée de la procédure

La procédure de reclassement dans un autre corps doit être conduite dans les trois mois suivant votre demande.

Vous bénéficiez d'un détachement pour être affecté dans le nouveau corps.

Vous êtes reclassé à un échelon ayant un indice égal ou immédiatement supérieur à votre ancien indice.

Si cela n'est pas possible, vous êtes reclassé à l'échelon terminal du corps et vous conservez à titre personnel votre ancien indice.

Le détachement est provisoire, et votre situation est examinée à chaque fin de période par le comité médical.

Le comité médical constate que votre inaptitude est définitive

Vous pouvez être intégré, à votre demande, dans le nouveau corps, si vous y êtes détaché depuis plus d'un an.

Vous pouvez dans certains cas être intégré dans un corps de niveau supérieur, sous réserve de réussir un concours interne, un examen professionnel, ou d'être inscrit sur une liste d'aptitude.

Intégration dans un corps de niveau supérieur, examen adapté

Le comité médical peut proposer d'adapter l'examen en fonction de votre état physique.

Pour toute information, adressez-vous:

§                 à la direction du personnel de votre administration,

§                 aux représentants du personnel,

§                 à une organisation syndicale.

© La Documentation française

Dernière mise à jour le 10 février 2009

 

  

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 23:49


 

 

·       > Qu'entend-on par obligation d'obéissance hiérarchique ?

·   > Dans quel cadre s'exerce cette obligation ?

·   > Les limites à cette obligation

·   > Pour toute information, s'adressez


Qu'entend-on par obligation d'obéissance hiérarchique ?

Tout agent public, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est tenu de se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique.

Cette obligation n'exonère pas chaque agent, qu'il soit subordonné ou responsable hiérarchique, de sa responsabilité propre pour les tâches dont il a la charge.

 

Dans quel cadre s'exerce cette obligation ?

Le pouvoir hiérarchique s'exerce à la fois sur l'activité du service (instructions de travail) et sur son organisation (missions, affectation de chaque agent).

Il s'exprime aussi par la notation et l'évaluation annuelles effectuées par les responsables hiérarchiques et par leur prise en compte dans le cadre de l'avancement.

Les instructions peuvent être orales ou écrites.

 

Les limites à cette obligation 
 

Ordre illégal

Lorsque l'ordre donné est manifestement illégal ou susceptible de compromettre gravement l'intérêt public, les agents doivent désobéir (serait par exemple illégal un ordre visant à accorder ou refuser une prestation en dehors des règles fixées par la loi).

 

Droit de retrait

Un droit de retrait est reconnu aux agents se trouvant dans une situation de travail présentant un danger grave et imminent pour leur vie ou leur santé.

 

Atteintes aux droits statutaires

Lorsque l'ordre donné porte atteinte à un droit reconnu par la loi (droit de grève, droit syndical, ...), les agents peuvent désobéir.

 

Pour toute information, s'adressez

§   à la direction du personnel de votre administration,

§   aux représentants du personnel,

§   à une organisation syndicale.

© La Documentation française

Dernière mise à jour le 11 février 2009

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 22:40


Objet : Grève et manifestation du 19 mars prochain 
 

Chers Camarades et Collègues,

 

Nous vous communiquons quelques informations complémentaires pour la manifestation, évènement médiatiquement le plus visible de cette journée de grève interprofessionnelle et intersyndicale du jeudi 19 mars :

 

Contrairement à ce que nous vous avons annoncé, il n'y a aura en fin de compte qu'un seul cortège mais (ouf!),

 

la CFDT défilera en 3ème position derrière l'UNSA et la CFTC, nous devrions donc ne pas attendre 4 heures avant de bouger .....Interco sera par contre en fin du cortège CFDT derrière la Défense nationale. 

 

Notre Fédération sera visible avec son ballon captif blanc gonflé à l'hélium.

 

Si tout se passe bien et ce serait une première notre syndicat devrait lui aussi avoir son propre véhicule et sa sonorisation...reste à régler dans les 48h quelques divers problèmes d'assurance et d'intendance...

 

Le rendez-vous de la CFDT est  au niveau du métro

"Filles du calvaire" boulevard du Temple

à 13h pour un départ à 14h

(donc probablement en réalité pas avant 15h...15h30.....)

 

Le trajet :

Départ place de la République pour une arrivée place de la Nation via la place de la Bastille et son génie.

 

Bien entendu, pour une meilleure visibilité, les sections devront apporter les drapeaux CFDT en leur possession, les militants viendront avec leur t-shirt orange de notre syndicat.

 

Dernière info, si le trafic des RER devrait être perturbé, il est prévu que les métros circuleront normalement.  

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 16:46

 



Tous mobilisés, le 19 mars, pour obtenir de nouveaux résultats



La mobilisation du 29 janvier a commencé à porter ses fruits. La journée d’action du 19 mars doit être l’occasion de maintenir la pression pour prolonger les avancées du sommet social et rappeler le patronat à ses responsabilités.

 

« Il nous faut réussir le 19 mars comme nous avons réussi le 29 janvier. »

 





Le secrétaire national Gaby Bonnand l’a rappelé : la mobilisation du 29 janvier, qui a rassemblé plus de 2 millions de personnes dans les manifestations, dont 200 000 dans les cortèges CFDT, a permis d’engranger de premiers résultats.

Parmi ceux-ci,

 

Ø       la suppression des deux derniers tiers de l’impôt sur le revenu pour six millions de foyers fiscaux,

Ø       la prime de 500 euros pour les demandeurs d’emploi justifiant de deux à quatre mois de travail, l’encouragement à porter le chômage partiel à 75% du salaire brut.

Ø       Et surtout, l’annonce de la création d’un fonds d’investissement social, revendication phare de la CFDT. Pour François Chérèque, cet outil est l’indispensable complément au plan de relance économique du gouvernement : « Investir dans la recherche et le développement de nouveaux produits est une bonne chose. Mais on ne peut pas faire ces investissements sans investir dans les personnes, pour élever leur niveau de qualification. »

 

Le fonds d’investissement social, revendiqué par la CFDT et obtenu grâce à la mobilisation du 29, est une véritable avancée, a souligné le secrétaire national Marcel Grignard : « C’est la première fois en France qu’en période de crise, on choisit de former des salariés en difficulté aux métiers de demain. »

 

Au regard de cette ambition, la dotation de l’État de 1,5 milliards d’euros est « insuffisante », a jugé François Chérèque : « Nous souhaitons aller jusqu’à cinq milliards en suspendant le bouclier fiscal pour les plus fortunés et la défiscalisation des heures sup’ », a rappelé le secrétaire général de la CFDT.

 

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 21:17

 



Principe

Si un litige oppose un fonctionnaire à l'administration, il est possible dans certains cas de saisir le tribunal administratif.

Ces recours se divisent en deux grandes catégories :

§                 le recours pour excès de pouvoir,

§                 le recours de plein contentieux.

 

Modalités du recours pour excès de pouvoir

Il intervient si le requérant estime que l'administration a pris une décision irrégulière à son égard.

Le requérant dispose d'un délai de 2 mois pour saisir le juge :

§                 à compter de la notification de la décision,

§                 s'il a déposé un recours gracieux ou hiérarchique, et qu'il n'a pas eu de réponse au terme d'un délai de 2 mois.

Le recours n'a pas d'effet suspensif, la décision contestée continue de s'appliquer jusqu'au jugement.

Le juge peut seulement annuler la décision.

Il ne peut condamner l'administration à verser des indemnités au requérant, ni lui adresser des injonctions.

 

Modalités du recours de plein contentieux

Il intervient si le requérant estime qu'il dispose d'un droit, et que l'administration refuse de le reconnaître ou garde le silence.

Si l'administration a répondu, le requérant dispose d'un délai de 2 mois à compter de la notification pour saisir le juge.

Sinon, il n'y a pas de délais précis.

Si le juge donne raison au requérant, il peut notamment condamner l'administration à lui verser une indemnité.

 

Saisine du tribunal

Le requérant doit saisir le tribunal administratif du lieu où se trouve le siège légal de l'autorité administrative dont il conteste la décision.

Il y a toutefois de très nombreuses exceptions.

Se renseigner au préalable.

 

Pour toute information, s'adresser :

§                 aux représentants du personnel,

§                 aux organisations syndicales.

© La Documentation française

Dernière mise à jour le 12 février 2009

 

       

Pour en savoir plus

    

Adresse nationale

·                                 Conseil d'Etat

1, place du Palais-Royal

75100 Paris cedex 01

Téléphone : 01 40 20 80 80

                   01 40 20 80 50 (bureau de l'information publique)

                   01 40 20 81 00 (greffe)

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 23:42



Principe

Tout agent public dispose du droit de déposer une réclamation :

§                 pour faire reconnaître un droit,

§                 ou contester une décision irrégulièrement prise à son encontre par son administration.

On parle de recours administratif.

Ce recours administratif peut être soit un recours gracieux, soit un recours hiérarchique.

Le recours gracieux s'adresse à l'autorité administrative qui a pris la décision.

Le recours hiérarchique s'adresse à l'autorité supérieure.

L'agent peut former un recours gracieux puis hiérarchique, ou directement un recours hiérarchique.

 

Contenu du recours

Le recours doit être dactylographié ou rédigé lisiblement sur papier libre.

Il doit être envoyé en recommandé avec accusé de réception (qui vaut preuve du dépôt).

Il doit être argumenté (les faits et le droit) et être accompagné de la décision attaquée et de toutes les pièces justificatives utiles à la résolution du litige.

L'agent doit conserver, dans le cas où il saisirait le juge, la copie du dossier envoyé ainsi que son accusé de réception.

 

Délai pour former le recours

Quelque soit le recours administratif choisi, il doit être introduit dans les 2 mois suivant la notification de la décision contestée.

Le respect de ce délai est important car il permettra à l'agent, qui n'obtient pas satisfaction à l'issue de son recours administratif, de saisir le juge administratif.

 

Suspension du délai pour saisir le juge

L'agent qui saisit son administration d'un recours administratif, dispose d'un délai supplémentaire de 2 mois pour saisir le juge administratif, en cas de confirmation par l'administration de sa décision défavorable.

Toutefois, le délai de recours contentieux n'est prorogé qu'une seule fois en cas de recours gracieux puis hiérarchique.

Ainsi, l'agent qui décide de faire un recours hiérarchique après l'échec d'un recours gracieux, doit former en même temps son recours contentieux auprès du juge administratif, au cas où le recours hiérarchique viendrait lui aussi à échouer.

 

Réponse de l'administration

L'administration dispose en principe d'un délai de 2 mois, à compter de la réception du recours administratif, pour y répondre.

Si elle ne répond pas dans ce délai, son silence équivaut à un rejet implicite du recours.

 

En cas de rejet du recours administratif

En cas de rejet exprès de l'administration, l'agent peut faire un recours contentieux devant le juge administratif dans un délai de 2 mois à partir de la  notification de la décision de rejet de son recours administratif.

En l'absence de réponse de l'administration dans les 2 mois suivant le dépôt du recours administratif, l'agent peut saisir le juge administratif à compter du jour de l'expiration de ce délai de 2 mois. 

 

Pour toute information, s'adresser :

§                 à la direction du personnel de son administration,

§                 aux représentants du personnel,

§                 aux organisations syndicales,

§                 au greffe du tribunal administratif géographiquement compétent,

§                 au bureau d'information du public du Conseil d'Etat.

© La Documentation française

Dernière mise à jour le 12 février 2009

 

             

Pour en savoir plus

    

Adresse nationale

·                                 Conseil d'Etat

1, place du Palais-Royal

75100 Paris cedex 01

Téléphone : 01 40 20 80 80

                 01 40 20 80 50 (bureau de l'information publique)

                 01 40 20 81 00 (greffe)

Texte de référence

·                                 Code de justice administrative

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 10:08

   

Existe-t-il des dispositions réprimant le harcèlement psychologique dans la fonction publique territoriale ?
 
  

Il existe, à l'heure actuelle, des dispositions législatives ou réglementaires susceptibles de réprimer directement le harcèlement psychologique au travail des agents des collectivités locales. Dès lors, les agents sont pourvus de moyens d'action, tant amiable que contentieuse.

 

1- Moyens d'action amiable

Lorsqu'un agent éprouve de sérieuses difficultés, soit avec son supérieur hiérarchique, soit avec ses collègues de travail, il peut demander une médiation à sa direction des ressources humaines ou à son employeur lui-même qui, au regard des textes, est le garant du bon fonctionnement de l'ensemble des services de la collectivité.

Il peut aussi tenter de sensibiliser au problème ses propres représentants qui peuvent être, d'une part, le(s) syndicat(s) présent(s) dans la collectivité (ou la délégation départementale correspondante) et d'autre part les membres du comité d'hygiène et de sécurité (émanation du comité technique paritaire) compétent pour les questions touchant à la santé et à l'organisation du travail dans les services, les uns ou les autres pouvant tenter d'intervenir auprès de l'employeur.

L'assistante sociale de la collectivité ou le médecin (conseil, du travail ou agréé par l'administration) compétents pour proposer dans l'intérêt de la santé de l'agent un aménagement ou un changement de son affectation peuvent être aussi d'un appui non négligeable.

Si ces démarches ne sont pas prises en considération ou ne produisent pas les effets escomptés, il peut alors s'efforcer de négocier et d'obtenir par lui-même soit un changement de service (mutation interne), soit, de façon plus radicale, un départ pour une autre collectivité (mutation externe).

Les démarches sont les mêmes lorsque de telles difficultés surgissent avec l'employeur lui-même.

Bon à savoir : si vous souhaitez quitter votre employeur, vous pouvez démarcher vous-même les collectivités de votre choix ou faire acte de candidature pour un emploi équivalent auprès du Centre national (pour la catégorie A) et du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de votre département (pour les catégories B et C) au titre d'une mutation. A défaut d'accord de votre employeur, cette mutation s'impose à lui dans les trois mois suivant la notification de la décision d'affectation prise par la collectivité d'accueil.

 

 2- Voies de recours

 

A. Recours disciplinaire

Le dispositif de sanctions disciplinaires est applicable à l'encontre de tout agent ayant procédé à des agissements de harcèlement. Ce dispositif doit être enclenché par l'autorité administrative compétente, après saisine par l'agent harcelé.

 

B. Contentieux administratif

Les agents peuvent intenter un recours pour excès de pouvoir devant les juridictions administratives tendant à obtenir la condamnation de leur administration et l'annulation des mesures qui auraient pu être prises à leur encontre (par exemple changement d'affectation) sur la base de faux motifs ou de motifs erronés ainsi que des sanctions déguisées ou abusives.

La responsabilité pour faute de l'administration peut y être également engagée dans le cadre d'un recours en plein contentieux visant la réparation du préjudice subi dans l'hypothèse où la victime est à même de prouver que le harcèlement subi est la cause même d'une maladie dûment établie et développée (par exemple : rapport de la médecine du travail, certificats du médecin de famille, liant l'affection à l'environnement professionnel de l'agent).

Attention : dans tous les cas, l'agent doit être en mesure d'établir, par tous moyens, les preuves de ses prétentions sauf à risquer un retournement de situation et un abus de procédure.

L'agent peut rechercher, hors de son contexte professionnel, un soutien moral et/ou juridique auprès des associations (de plus en plus nombreuses) spécialisées dans l'aide aux victimes confrontées à ce problème et dont certaines ont été associées à un groupe de travail parlementaire dans le but de faire inscrire ce type de harcèlement dans les textes.

 

C. Contentieux judiciaire

Enfin, les agents peuvent déposer plainte auprès du procureur de la République du tribunal de grande instance dont dépend votre domicile, du commissariat de police, de l'unité de gendarmerie. Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, peut être puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

Pour des informations complémentaires, il convient de s'adresser à la direction du personnel de son administration, aux représentants du personnel ou aux organisations syndicales.

© CIRA

Les informations fournies dans cette fiche ne sauraient préjuger de l'examen individuel de votre situation par l'administration compétente.

              

Pour en savoir plus

    

Définition

- procureur de la République

Le procureur de la République est un magistrat qui, à la tête du parquet, veille à l'application de la loi, décide des poursuites, suit le procès pénal, donne des instructions aux policiers et gendarmes dans les enquêtes judiciaires.

Textes de référence

- Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires

- Loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale

- Code pénal

- Code de justice administrative

 

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