Le gouvernement ne craint pas la contestation par la rue de la réforme des retraites mais il l'entendra, a déclaré le 2 septembre 2010 le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron.
"Le gouvernement ne la craint pas mais il l’entendra ", a-t-il affirmé sur LCI, à la question de savoir si le gouvernement "craint la pression de la rue sur les retraites ". "On a toujours dit qu’il y avait des sujets sur lesquels on était susceptibles d’évoluer" on sait parfaitement qu’on peut ajuster tel ou tel dispositif (…) par exemple partir à la retraite quand on a 15 ans de service et trois enfants », a-t-il ajouté.
"Sur la pénibilité, on a reçu des parlementaires avec Eric Woerth il y a quelques jours (…) on est en train d’entendre et d’écouter ce qu’ils disent, et puis s’il y a des amendements, des amendements qui nous paraissent judicieux, on les retiendra ", a-t-il affirmé.
Architecture » du texte sera conservée
Ce qui en revanche demeure l’architecture du texte, à savoir le recul de l’âge d’ouverture (des droits à la retraite) cela, on ne reviendra pas dessus », a réaffirmé le secrétaire d’Etat à la fonction publique. « Certains, sans aucun doute, essaient d’instrumentaliser ce qu’on appelle, ou ce qu’ils appellent, l’affaire Woerth, pour essayer de fragiliser la position du gouvernement », a-t-il par ailleurs estimé.
POUR ETRE EFFICACE
une seule consigne, se rendre à la manifestation à paris
République / Nation
MARDI 07 SEPTEMBRE
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