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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 11:08


Chérèque veut un débat «sans tabou» sur les retraites ???

 

Qu’est ce qui a changé avec la crise ?

Toujours plus de chômage et de précarité pour les salariés.

Les banques vont distribuer 1 milliard de bonus aux traders.

Des dirigeants d’entreprise peuvent continuer de gagner des sommes indécentes, cumuler des salaires et des retraites dorées pendant que les licenciements se poursuivent.

Mais pour les salariés cela va continuer de se dégrader.

Tout ce que l’on nous propose c’est allonger la durée des cotisations et du temps de travail (retraite à 62 puis 65 ans). Plus fort encore, notre propre leader, François Chérèque, jette le trouble en évoquant une possible remise en question du calcul des pensions pour les fonctionnaires qui se concrétisera par une diminution de la retraite des fonctionnaires.

 

François Chérèque, leader de la CFDT, considère dans un entretien avec le Figaro que le débat qui va avoir lieu cette année devra être «sans tabou». Que ce soit sur le report de l'âge de départ à la retraite, l'augmentation de la durée de cotisations, le passage à un système par points, la prise en compte de la pénibilité ou encore les modalités de calcul des pensions pour les fonctionnaires, tout devra être étudié. La CFDT souhaite une réforme ambitieuse et non un énième bricolage du système actuel.

 

Sur les déclarations très controversées de François Chérèque, Bernard Thibault, secrétaire national de la CGT, relativise dans le parisien.

A la question sur une rupture possible entre la CFDT et la CGT, il déclare :

« Il est nécessaire que les syndicats confrontent leurs revendications et leurs propositions afin de permettre aux salariés de se faire entendre. On doit déjà tirer la sonnette d’alarme afin d’éviter une décision brutale du gouvernement. En 1993, le gouvernement Balladur a pris des décrets en plein été ; en 2003, la réforme Fillon a été votée au Parlement en juillet. On peut nous refaire le coup cette année, juste après les élections régionales. L’avenir des retraites d’un pays ne se règle pas avec un lance pierre en quelques semaines. Ça commence déjà ! ».

 

Nous aussi, militants de la CFDT on se souvient également du grand nombre de départ des adhérents, suite aux positions de la CFDT sur les retraites! En proposant, sans détour, de revoir les modalités de calcul des pensions des fonctionnaires, François Chérèque prend le risque de voir l’histoire se répéter !

Evoquer la possibilité d’intégrer le régime indemnitaire dans le calcul des pensions, c’est méconnaitre la réalité ! Nous rappelons que les primes sont variables en fonction des collectivités et de la manière de servir. Autrement dit aucune garantie de salaire = aucune garantie de retraite.

Conclusion, à la baisse du pouvoir d’achat viendra se coller la baisse des retraites des fonctionnaires (les estimations proposent une fourchette entre 20 et 40 %).

 

Nos adhérents et sympathisants ne sont pas prêts à avaler la couleuvre, ni à venir alimenter le contingent de retraités pauvres …Les syndicats ont le devoir de s'organiser dans une action commune ! 

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commentaires

P
<br /> <br /> Pas de panique et un peu de confiance entre nous !<br /> J'ai assisté à la réunion sur laquelle s'appuie l'article du Monde et je peux vous dire qu'il ne rend pas compte objectivement des débats ( bien que la CFDT ait accepté la présence exclusive du<br /> journaliste toute la journée ).Des responsables militants ont certes exprimés leurs interrogatios voire leurs inquiétudes mais les réponses franches de François CHEREQUE ont expliqué<br /> l'instrumentalisation médiatique en cours avec des rôles prédéterminés ( avec la CFDT dans le rôle de ? ) et ont surtout resitué la nécessité des syndicats de s'emparer du débat à l'occasion de<br /> la préparation du congrès confédéral.Alors à vos documents et à vos amemndements et n'oubliez pas de lire l'intégralité du projet de réso !<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Nous connaissons, effectivement, la propension naturelle des médias a détourner, raccourcir et même parfois sortir de leur contexte les propos tenus<br /> par les uns et les autres.<br /> <br /> <br /> Il est, pour nous, tout aussi naturel de réagir afin de permettre une mise au point plus difficilement caution à instrumentalisation.<br /> <br /> <br /> Syndicalement votre,<br /> <br /> <br /> Jean Marc LE BARS Secrétaire de la section CFDT Interco d’Asnières-sur-Seine.  <br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> LE MONDE<br /> "Aujourd'hui, on est interpellé dans tous les sens, ma messagerie est saturée, il faut un éclaircissement : est-ce vrai que tu es pour fusionner les systèmes du public et du privé ?",<br /> interpelle Gérard Bouin, secrétaire régional des fonctionnaires du ministère de l'écologie et de l'énergie.<br /> Pour ce militant de 55 ans, dont trente-huit à la CFDT, pas question de renoncer au mode de calcul des retraites dans le secteur public, qui se<br /> réfère aux salaires des six derniers mois, alors que le privé, moins avantageux, part des vingt-cinq meilleures années.<br /> <br /> <br /> "Je ne peux préciser ce que je n'ai pas dit, rétorque François Chérèque. Lors d'une conférence de presse, mardi, j'ai clairement<br /> annoncé qu'il n'était pas question d'abandonner les six mois de référence, et on n'a jamais parlé de fusion des régimes."<br /> <br /> <br /> Pour autant, le document du congrès se prononce pour une réforme "en profondeur du système des<br /> retraites". Il juge "utile de réfléchir aux conditions d'unification des régimes des salariés des secteurs public et<br /> privé ainsi qu'aux contreparties associées, en particulier pour les jeunes générations".<br /> <br /> <br /> François Chérèque se défend : "Quand Bernard Thibault (le secrétaire général de la CGT) parle de<br /> "maison commune des retraites", tout le monde dit qu'il va bloquer la réforme. Quand c'est moi qui emploie la même expression, on m'accuse de vouloir fusionner les régimes !"<br /> La "maison commune" est un concept avancé lors du congrès de la CGT, en décembre, pour rendre les régimes solidaires les uns des autres et<br /> asseoir le système par répartition.<br /> <br /> <br /> Dans la salle, où se pressent 150 représentants de syndicats, les questions s'enchaînent. Didier Besnard, de l'Interco 72 (Sarthe), veut que l'objectif de "pérenniser le système par<br /> répartition" soit plus clairement affiché.<br /> <br /> <br /> En aparté, Gérard Bouin rappelle : "En 2003, quand on a soutenu la réforme des retraites, on l'a payé au prix fort, des dizaines de démissions dans mon syndicat, et on est passés, dans mon<br /> secteur, sur Angers, de quelque 20 % des voix à 13 %." Au niveau national, 30 000 militants avaient quitté la CFDT, reconnaît la direction. "Si le syndicat remet en question l'existant<br /> pour les fonctionnaires, beaucoup partiront", prévient M. Bouin.<br /> <br /> <br /> "Tout doit être sur la table", persiste M. Chérèque, qui prend néanmoins soin de se démarquer du gouvernement. Ce que réclame le secrétaire général de la CFDT, c'est une réforme globale,<br /> avec du temps pour la mener à bien. Il veut que les partenaires sociaux étudient d'autres systèmes, comme la retraite par points ou les comptes individuels dits "notionnels", afin que la France<br /> puisse opter pour le meilleur système.<br /> <br /> <br /> L'approche du gouvernement est différente : le ministre des affaires sociales, Xavier Darcos, est pressé. Il<br /> veut ouvrir le dossier des retraites après les élections régionales de mars, et agir en priorité sur la durée de cotisation ou le report de l'âge légal de la retraite. "Si le gouvernement<br /> veut jouer sur ces deux points, menace M. Chérèque, alors on n'aura pas d'autre choix que de descendre dans la rue avec les autres."<br /> <br /> <br /> Selon lui, la discussion sur une réforme de fond doit prendre l'année, et se conclure après le congrès de la CFDT. "J'attends que vous me disiez ce que vous voulez comme réforme, ce débat<br /> concerne toute la société", martèle-t-il. Une façon pour celui qui postule à un dernier mandat à la tête de la CFDT d'éviter une nouvelle crise.<br /> <br /> <br /> <br /> Rémi Barroux<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> J'ai bien aimé l'attitude de Chereque hier à la télé, on se doit  de rester vigilant, éviter les amalgames entre pistes de<br /> discutions et propositions dogmatiques.<br />  Si le gouvernement passe en force il prendra le risque de déclencher une crise sociale majeur sans précédent et n’accouchera à la finale que d'une souris.<br /> Il n'est pas question que ce soient les carrières longues et pénibles qui supportent à elles seules  le poids de la réforme.<br /> Ce sont les ouvriers et la classe moyenne qui, une fois de plus devraient payer?<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Nous pouvons penser (de plus venant du Figaro) que les propos de François Chérèque aient pu être<br /> légèrement manipulés. A une question du Figaro concernant la différence entre le calcul des retraites privé / public F.Chérèque a pu répondre qu’il n’y avait pas de question tabou.<br /> Effectivement de là à conclure, pour le Figaro, que Chérèque est pour une remise en cause du calcul des pensions, il n’y a pas loin.<br /> <br /> <br /> Une chose est certaine, la diminution du montant du montant des retraites serait<br /> inacceptable.<br /> <br /> <br /> Le consensus autour de la nécessité d’ouvrir un débat sur la retraite est presque acquis. Cependant, il<br /> serait suicidaire pour la CFDT  de s’engager seule pour aboutir à une solution négociée.<br /> <br /> <br /> Les grandes organisations syndicales doivent se mouiller et prendre elles aussi leurs<br /> responsabilités devant et pour les générations à venir.<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Je viens de regarder l'emission mots croisés à la télé et j'entends chérèque dire :<br /> il ne faut pas monter les salariés du privé contre ceux du public, pas question de stigmatiser les fonctionnaires et de revenir sur le mode de calcul des pensions.<br /> il n'est pas question de diminuer les pensions, sarko dit la même chose, mais on connait sarko dit Nikozi l'embrouille. Que faut-il comprendre ? Merci pour la réponse.<br /> <br /> <br />
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